Juste un de plus

J'ai eu le courage de travailler un peu aujourd'hui, trop peu certes, mais c'est mieux que rien.

Encore une soirée qui s'annonce ce soir, plus sérieuse cette fois ci. La JC de L'haÿ-les-roses nous invite a une assemblée locale riche en débats. Ce soir, des jeunes vont s'auto-influencer, se rassurer en se disant qu'il y a des choses a faire, qu'il y a un sens a la vie politique, a commencer a s'affirmer en société, a dévellopper des idées politiques, bref, un passage normal dans la vie d'un jeune occidental de classe moyenne. Je ne pense pas qu'il y ai un sens a tout ça dans le fond, mis a part qu'on aime ça, qu'on aime se sentir utile et important. Je ne dis pas que c'est mal, au contraire, mais ça me fait sourire, un peu d'autodérision ne fait jamais de mal.

L'absence de filles dans ma vie actuelle m'ennuie. A quand la découverte d'une fille plein de charme, de sensibilité, et surtout, de maturité ? Je n'ai jamais été difficile avec les filles en ce qui concerne leur physique, mais je le suis pour leur mental. A première vue, j'ai un large choix devant moi, mais non. La moindre trace d'immaturité me dégoute, le manque d'intelligence m'aigri.. alors que je sais très bien que j'ai comme tout le monde ce genre de défauts, paradoxalement. La désillusions frappe sans cesse, ce qui m'amène a penser de plus en plus que ce que je recherche n'existe pas, que je ne suis qu'un utopiste. Pourtant, j'ai besoin d'admirer pour aimer avec passion. Alors je continue a me droguer de mes illusions plaqués sur des visages féminins, sans quoi je déprimerai sûrement.

J'ouvre les yeux. Léo est déjà debout, mon portable sonne en guise de réveil, j'ai froid. J'enfile mes vêtements, éteins mon téléphone, questionne machinalement Léo sur la qualité de son sommeil..
La soirée a été longue, très agréable. Sortant du Cinéma avec mes amis, je les embarquent en "after" chez  Clément. Métro, Rer, Bus, Marche.. on arrive enfin. Ont suivies quatres ou cinq heures des rigolades, de parties de tarot et d'échecs a n'en plus finir, des cannettes de bières enssevelies de cendres, nos doigts courrant sur un manche de guitare.. vivent les vacances.

Tout le monde commence a émmerger doucement. Clope. Mikado en guise de petit déjeuner, Clément qui commence a ranger, nouvelle partie d'échecs. Dernière rigolade avant de se séparer, puis on se retrouve apres demain de toutes façons, aller, rentre bien. Courrir pour rattraper le bus, dire au revoir a ceux qui on pris le buus avec moi, prendre mes affaires chez ma mère, reprendre le bus dans le sens inverse, pousser la porter de chez mon père.

Toujours cette odeur de tabac froid en entrant, les ordinateurs portables fraichement configurer pour des parties en réseau futures. Bonjour Papa, bonjour Marie. On rit devant les guignols de l'info, je déjeune, je dis qu'aujourd'hui, je passe la journée a bosser.
Bizarrement, le sort a voulu que je passe la journée sur les ordinateurs, au début sur les jeux vidéos avec mon père et ma soeur, puis en faisant mon Geek sur msn et sur ce site.

Demain, je bosse, c'est sûr.

En général, je n'aime pas les blogs. Parce que, sans doute, la plupart des gens de mon âge en font de tellement pitoyables qu'ils ont réussi a me dégouter d'un concept qui, dans le fond, me parraissaît une bonne idée.

Il fût un temps ou juste voir une adresse de skyblog sur un pseudo Msn me donnait des boutons. Je ne pouvais pas en entendre parler, c'était pour moi un rammassi de conneries adolescentes, avec toujours les mêmes problématiques, les même poèmes pathétiques, des gigabits de pages html dépourvues d'intéret. Quand on me demandait ce que je pensait de ce genre de sites, je répondait fermement que j'en avais horreur, et je ne m'ouvrais pas a un quelquonque débat sur la question.

Et, un beau jour, j'ai appris que mon père en avait un. C'est par la suite que j'ai compris qu'il n'y avait pas que skyblog dans la vie, et que pas mal de communautées de blogs étaient tout à fait mature et beaucoup plus apréciables que celles citées auparavant.
C'est donc pourquoi j'entreprend l'écriture de celui-ci, pas spécialement dans un but précis, comme un enfant qui vient de faire une découverte et qui est impatient d'expérimenter celle-ci.

Je te souhaite donc bonne lecture, moi prisonnier de l'irrésistible volontée qu'il vous plaise à vous, les autres.